
La femme avait amené ses propriétaires à la commission de location du Québec pour demander une réduction de loyer en raison du différend.
Le tribunal a déclaré que son ronflement excessif ne pouvait pas être considéré comme un niveau de bruit normal dans un complexe d’appartements.
Elle a également dit qu’elle avait eu tort de refuser de voir un médecin à cause de son ronflement.
Les problèmes ont commencé en septembre 2020, lorsque la femme de Québec a reçu un appel de ses propriétaires à 03h00 heure locale (07h00 GMT) disant que ses voisins en bas se plaignaient de ronflement. Ils émanaient de leur unité, selon la décision publiée ce mois-ci. .
En octobre, ils sont apparus à sa porte pour tenter de trouver une solution à la situation. Ils ont interrogé le locataire sur son état de santé et lui ont apporté deux boîtes de produits destinés à réduire le ronflement.
Le lendemain, le locataire a trouvé une carte sur sa porte avec le reçu pour le rendez-vous avec le médecin et une note jointe qui disait « prenez soin de vous ».
Les propriétaires ont suivi quelques semaines plus tard pour lui demander s’il prévoyait de consulter un médecin.
En décembre, elle a dit à ses propriétaires de cesser de la harceler à cause du problème. Ils ont répondu par une mise en demeure lui demandant de régler la situation et ont donné suite à une demande au comité de location d’annuler son bail.
Ses voisins ont déclaré au tribunal que les ronflements les empêchaient de dormir les week-ends et qu’ils l’avaient entendue ronfler pendant la journée où elle dormait après ses quarts de travail du lundi au vendredi.
Il a affirmé qu’ils frappaient souvent le plafond pour arrêter le bruit.
- Le couple a interdit de regarder par les fenêtres
Le locataire a déclaré au tribunal que le conflit du ronflement l’empêchait de profiter de son appartement et l’avait fait hésiter avant d’inviter les gens à regarder la télévision.
Il a dit qu’il avait commencé à dormir dans son salon, avait du mal à dormir et était tombé dans une dépression qui l’empêchait de travailler pendant trois mois.
Le tribunal a noté que les locataires de la province de Québec devraient tolérer un niveau de bruit «normal» lorsqu’ils vivent dans un immeuble d’habitation.
Mais il a dit que le ronflement constant et fort de ce locataire ne relevait pas de cette catégorie.
« La respiration est normale, essentielle et même indispensable », a-t-il déclaré. « Mais le ronflement n’est pas normal et s’il persiste de manière exagérée, il faut demander une consultation (médicale) ».
Parce que le locataire peut avoir un trouble du sommeil, il était de sa responsabilité de consulter un médecin. Le tribunal a déclaré qu’il était injuste que ses voisins subissent les conséquences de son inaction.
Le tribunal a déclaré que les propriétaires avaient le droit d’essayer de remédier à la situation afin que le locataire et ses voisins puissent vivre en paix.